À l'intérieur du couple, ça ne se passe pas toujours comme on le souhaiterait. Passés les premiers temps (le "tout feu-tout flamme"), les choses peuvent se modifier, jusqu'au point que la relation s'étiole, s'approchant parfois même du point de rupture. Tout pourrait aller mieux si chacun faisait l'effort de comprendre l'autre, ce qui peut être rendu difficile par toute une série d'obstacles.

Le thérapeute va donc avoir une fonction de médiateur, donnant l'occasion à chacun des partenaires de s'exprimer, et, à travers son regard extérieur à la situation, pouvoir aider à rétablir le dialogue.


TIPI (acronyme pour Technique d'Identification sensorielle des Peurs Inconscientes) est une approche qui permet, en revivant sensoriellement l'origine, parfois lointaine ou même inconsciente, de dimunuer voire de faire disparaître les émotions vécues dans le présent. La caractéristique essentielle de TIPI est que l'on n'utilise ni la raison ni les émotions pour dépasser n'importe quelle émotion de n'importe quelle amplitude. Il s'agit d'une méthode parfaitement naturelle de régulation des émotions.


La thérapie psycho-corporelle s’intéresse aux interactions corps-esprit : au quotidien, nos pensées, nos croyances et nos émotions déclenchent constamment des réactions dans notre corps qui, en retour, vont déclencher de nouvelles pensées, croyances et émotions, et ainsi de suite.  Comme le disait Graf Dürckheim, nous n’avons pas un corps, nous sommes un corps.  L’interaction corps-esprit est donc constante. Elle teinte notre « vibration. »  Elle nous fait respirer et nous mouvoir d’une certaine façon.   La thérapie psycho-corporelle propose de développer l’attention à notre expérience physique pour accéder à nos schémas de fonctionnement automatiques et puiser dans notre être les ressources pour dépasser nos difficultés et restaurer notre énergie.  C’est ainsi que nous pourrons retrouver la conscience de nous-même et notre équilibre.


Cette technique, utilisée dès le XIXe siècle et reproposée sous sa forme moderne par Milton Erickson dans la première partie du XXe siècle, a pour but de créer un état modifié de la conscience. Cela permet au client de fixer son attention consciente sur un seul point, de sorte à éliminer toute stimulation inutile. Une partie de son cerveau peut ainsi vivre une transe (c'est ainsi qu'on appelle cet état de conscience modifiée), tandis qu'une autre partie comprend et analyse de façon rationnelle ce qui se passe. Cet état permet au sujet d'éprouver de façon anticipée, par la suggestion, les changements qu'il souhaite, en les vivant comme déjà réalisés. Il est également possible de modifier une croyance ou attitude contreproductive fixée dans le passé, de sorte à ce que le comportement actuel corresponde à ce que la personne souhaite.


L’acronyme EMDR anglais signifie "Eye Movement Desensitization and Reprocessing", qu’on peut traduire par "désensibilisation et restructuration cognitive per le mouvement des yeux". Il s’agit d’une méthode psychothérapeutique qui permet d’aborder et de désensibiliser les troubles liés à des situations vécues comme difficiles voire traumatisantes et qui conduisent à des réminiscences et/ou à des conduites inadéquates dans la vie de tous les jours, en particulier à des manifestations de stress post-traumatique (flash-back, hypervigilance, conduites d’évitement, insensibilité ou hypersensibilité émotive, repli sur soi-même, perte d’intérêt, difficulté de concentration, problèmes liés au sommeil, voire même insomnie, etc.).


Cette approche,  développée par Carl Rogers dans les années 50, se base sur un climat de confiance entre le thérapeute et son client, mais aussi sur le respect et l‘empathie. Elle favorise l'autonomie et la capacité de décision de ce dernier. Le thérapeute n'est pas là pour guider le "client" : ce terme est voulu, car par opposition à "patient", il met en évidence que c'est dans un climat de confiance et d'authenticité que le client peut petit à petit trouver en lui les ressources nécessaires pour résoudre ses problèmes. Par cet axiome de base, la thérapie n'est pas centrée sur le symptôme ou le problème, mais sur la personne (celle du client), qui peut, à travers ce processus, augmenter son autonomie pour faire ses choix et décider de sa propre évolution.